“Le défi, c’est de remporter quatre fois la ligue des champions”

Écrit par S.Foot, le 30 octobre 2025 à 11:47.

“Le défi, c’est de remporter quatre fois la ligue des champions”

On le disait trop lent, pas au niveau pour le PSG. Puis Luis Enrique est arrivé, et Fabian Ruiz a mis tout le monde d’accord. Pièce maîtresse de son club et de sa sélection, l’Andalou a désormais deux objectifs: empiler les trophées avec Paris et soulever la coupe du monde l’été prochain.

La version actuelle de Fabian Ruiz est-elle la meilleure ?
Je traverse l’un des meilleurs moments de ma carrière, c’est évident. Je suis très heureux de la manière dont les choses se passent pour moi. Avec Paris, nous avons remporté presque tous les titres possibles, c’est incroyable. Le club a beaucoup grandi ces dernières années.

Sur le plan personnel, en quoi ton jeu a-t-il évolué depuis ton arrivée à Paris, à l’été 2022, en provenance de Naples ?
La première saison n’a pas été très bonne, sur le plan personnel comme sur le plan collectif. J’ai eu un peu de mal à m’adapter au club, à la ville et à la ligue 1. J’ai fini par jouer presque tous les matchs, mais au début, j’ai rencontré certaines difficultés. Avec l’arrivée de Luis Enrique, tout est allé mieux. On se connaissait déjà grâce à la sélection, je savais comment il aimait jouer, et je correspondais bien à son style de jeu. Avoir le ballon me fait du bien.

Vous avez déjà remporté huit titres depuis l’arrivée de Luis Enrique.
La première saison avec lui sur le banc a été vraiment bonne, mais on est restés aux portes d’une finale de ligue des champions qui nous tendait les bras. La saison dernière, tout s’est parfaitement passé. Sur le plan personnel, j’ai atteint un très haut niveau, aussi bien au PSG qu’en sélection, d’ailleurs. Ce sera compliqué d’aller encore plus haut, mais on va essayer.

Tu couvres désormais davantage de zones sur le terrain. Te sens-tu davantage protagoniste ?
Luis Enrique aime la mobilité, que le joueur soit polyvalent et capable de changer de position. Dans ce schéma, je me sens très à l’aise, car je peux venir en sentinelle pour apporter du soutien, jouer entre les lignes ou évoluer plus haut, dans les 30 derniers mètres, comme je l’ai beaucoup fait dernièrement. C’est une clé fondamentale de notre jeu, et également l’une des choses que je prends le plus de plaisir à faire.

Qu’est-ce qu’il te manque encore ?
Le jeu de tête (rires), je dois l’améliorer. Je ne me distingue pas non plus particulièrement dans les tâches défensives, notamment dans les récupérations de balle, mais j’essaie d’améliorer cette facette de mon jeu. Ça fait partie de ce que je travaille le plus au quotidien.

Tu avais quel modèle à ton poste ?
Petit, je regardais les joueurs de l’équipe première du Betis Séville. La grande référence, c’était Joaquin, mais j’aimais aussi beaucoup Capi, un milieu de terrain dans mon style, qui aimait avoir de la présence dans la surface, qui marquait des buts. Plus tard, Xavi a fini par être une inspiration pour moi. Par sa façon de jouer, de tout anticiper, de savoir exactement où se trouve chaque coéquipier avant même de recevoir le ballon. C’était un joueur unique.

Comment définirais-tu Vitinha et João Neves, tes acolytes dans ce milieu parisien qui a roulé sur l’Europe ?
Ils sont très jeunes, mais ça ne se voit pas. On dirait qu’ils jouent à ce niveau depuis vingt ans. Ils ne se fatiguent jamais de courir, de presser, de se déplacer constamment. Quand tu dois les prendre au marquage, ils sont vraiment pénibles. Avec le ballon, ils sont très doués. Ils adorent l’avoir, et ne le perdent jamais. Viti et João ne connaissent

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