Au menu cette semaine : Veiga arrive, le Bayern est déjà là

Écrit par C.Kuchly, le 4 avril 2023 à 14:00.

Au menu cette semaine : Veiga arrive, le Bayern est déjà là

La Bundesliga a peut-être basculé et un changement de coach n’y est peut-être pas étranger. En Liga, c’est du côté du Celta que se trouve l’une des plus belles promesses du football espagnol.

Le Bayern et l’effet Tuchel 

Puisque le calendrier n’autorise plus de pauses, ces dernières semaines ont offert l’une des grandes particularités du football moderne : les matches sans préparation. À des rencontres internationales suivant immédiatement un week-end passé en club a succédé une journée de championnat abordée en faisant au mieux. Nommé quelques jours avant le choc contre Dortmund, Thomas Tuchel a longtemps dû le préparer avec les rares garçons n’ayant pas été appelés en sélection. Difficile de prévoir beaucoup de choses sur le plan tactique avec deux séances au complet, même si quelques vidéos et une causerie bien menée peuvent mener des joueurs de très haut niveau dans la bonne direction. « On voulait donner des messages faciles à comprendre, la construction, la couverture (…) et cinq joueurs offensifs, avec la volonté d’aller d’un côté à l’autre via des diagonales dans les demi-espaces », a expliqué le nouveau venu au micro d’ESPN après le Klassiker.

Le résultat a été plutôt convaincant : vainqueur d’un match rapidement plié (4-2), le Bayern a repris la tête de la Bundesliga. De quoi donner de la légitimité au nouveau venu, capable de transformer Chelsea en quelques semaines, jusqu’à mener les Blues sur le toit de l’Europe. Un destin qui pourrait être celui des Bavarois, même si la méthode ne sera a priori pas la même. Là où il avait dû passer après un Frank Lampard aux principes flous et changeants, Tuchel succède cette fois à Julian Nagelsmann. Un entraîneur précis tactiquement, qui s’appuyait beaucoup sur l’héritage d’Hansi Flick sur le plan de l’organisation (même s’il a fait évoluer la base en 4-2-3-1 en modulant la structure selon les phases) comme des principes (relance propre, pressing) et ne changeait son onze qu’à la marge d’un match à l’autre. Plus que d’une révolution, c’est d’une évolution qu’avait besoin ce groupe – en tout cas selon les dirigeants, dont la décision a pris pas mal de monde de court.

Samedi, ce nouveau Bayern a attendu un coup du sort avant de faire la différence. Organisé un peu différemment des dernières semaines sur les sorties basses, avec quatre défenseurs qui restent en position et Joshua Kimmich qui décroche, il a d’abord (trop) vite allongé sans réel succès. Sur une action construite côté droit où le latéral Marius Wolf retrouvait sa position naturelle de milieu, c’est même Dortmund qui s’est d’abord montré dangereux, Mathijs de Ligt taclant pour contrer la frappe de Marco Reus. Et puis, il y a eu cette séquence de possession dans la foulée d’un coup franc, l’ouverture de Dayot Upamecano en direction de Leroy Sané et le dégagement du portier Gregor Kobel à côté du ballon. Un geste technique raté, conséquence d’une décision erronée (pourquoi sortir hors de la surface alors que la passe était bien trop longue ?), aux allures de tournant. 

Cinq minutes plus tard, et alors que Leon Goretzka avait raté une tête dangereuse sur attaque placée puis vu un tir suivant une récupération haute dévié par Nico Schlotterbeck, Thomas

Sur desktop et mobile : 4,99 € par mois ou 39 € par an, sans engagement

S'abonner