La méthode de calcul du classement UEFA ne semble pas toujours correspondre à la réalité des performances des clubs. Comment peut-on chercher à l’améliorer dans le but de comparer de manière plus juste les résultats des pays européens ?
Le classement UEFA ne permet pas de comparer les pays
La future réforme de la Ligue des champions offrira, à partir de 2024, trois qualifiés directs au cinquième pays au classement UEFA. La France (5e), les Pays-Bas (6e) et le Portugal (7e) se tiennent en un peu plus de 4 points après les matches aller de la phase de poules. L’écart est faible et la France est donc sous la menace directe de ses deux poursuivants : le classement à l’issue de cette saison (2022/23) est celui qui sera utilisé pour déterminer le nombre de qualifiés par pays en 2024/25, puis celui de 2023/24 servira pour 2025/26, et ainsi de suite.
On a donc rarement autant parlé de ce classement UEFA. Désormais, il est scruté après chaque journée de coupe d’Europe. Cette situation incite les observateurs à commenter cet écart avec nos voisins et surtout son évolution récente : la France fait-elle vraiment partie d’un “top 5” européen ? Derrière les bons résultats du PSG, notre championnat a-t-il perdu de sa superbe ? Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur permet de constater deux choses :
- Les résultats des clubs français en Europe sont très stables depuis 15 ans, ce sont plutôt ceux du Portugal et des Pays-Bas qui varient
- L’arrivée des investisseurs qataris à la tête du PSG n’a pas eu d’effet évident
Toutes ces considérations partent d’un principe jamais contesté : le classement UEFA serait une bonne façon de comparer les résultats des clubs et des pays en coupe d’Europe. Comme la victoire à trois points, son mode de calcul n’est pas remis en question. Pourtant, il suffit de regarder quels sont ceux qui obtiennent les plus haut totaux chaque saison pour y déceler ce que beaucoup